Pêche INN et avertissement de l’UE : « Nous avons l’obligation de respecter et de faire respecter dans notre pays les conditions d’une pêche durable » (Adama Lam, président du GAIPES)
101 bateaux de pêche ont intégré irrégulièrement le pavillon Sénégal entre 2019 et 2023 (GAIPES)
Ressources halieutiques : les navires étrangers pillent toujours les eaux sénégalaises (le Témoin du 29 mai)
C’est une question de survie et de bon sens. Face à la raréfaction des ressources halieutiques à cause notamment des mauvaises pratiques de pêche, l’adaptation s’impose. Et il va s’en dire que la meilleure option qui s’offre à l’humanité est l’aquaculture. ...
Avec la raréfaction des ressources halieutiques, les Sénégalais se tournent de plus en plus vers le poisson provenant des fermes aquacoles. Une tendance en constante augmentation ces dernières années. Cette alternative répond à une demande croissante, même si les préférences des consommateurs varient entre le tilapia (connu sous le nom de waas en wolof) et le clarias, surnommé poisson chat (yaas en wolof), les deux principales espèces élevées. Tandis que le tilapia est recherché pour sa fraîcheur et son goût apprécié, le poisson chat trouve sa place sur les tables après avoir été transformé en « kéthiakh » (poisson séché) et autres dérivés. ...
Considérée à la fois comme une alternative et un complément à la pêche dont les stocks baissent de plus en plus du fait de la pression démographique et des pratiques néfastes, l'aquaculture est un secteur en nette progression au Sénégal. Selon l'Agence nationale de l'aquaculture (ANA), la production nationale de cette nouvelle filière est passée de 371 tonnes en 2011 à 1800 tonnes en 2023 et de 45 à 493 fermes, pour un nombre d'emplois directs et indirects qui avoisine les 1800. Des chiffres que la Stratégie nationale de développement durable de l’aquaculture veut considérablement booster à l’horizon 2032. ...