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vendredi 31 octobre 2025
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    Le secteur privé dans l’attente des décrets d’application

    Le contenu local est un concept ap[1]paru pour la première fois en Grande Bretagne en 1970 et s’est développé dans l’ensemble des pays producteurs de pétrole d’abord avant de s’étendre dans les autres domaines. Le Contenu local est le développement du tissu industriel local et des compétences en les faisant participer aux activités industrielles dans les secteurs des hy[1]drocarbures, des mines, de l’industrie forestière, des Btp, des services etc. Il s’agit donc des retombées directes dans l’économie nationale attendues de ces activités, en plus du paiement des taxes et des revenus ou royalties perçus par les Etats hôtes. Pour Omar Diallo du Forum Civil et spé[1]cialiste du contenu local, cette loi est la bienvenue car elle fixe les conditions qui devraient favoriser « un meilleur captage des revenus extractifs, un soutien optimal des investissements pour la croissance économique pour mieux répondre aux besoins urgents des populations ». Par ailleurs, ajoute[1]t-il, elle permet de maximiser les re[1]cours des entreprises aux ressources humaines et entrepreneuriales. Serigne Momar Dièye, Président de l’Association sénégalaise pour le dé[1]veloppement de l’énergie en Afrique (Asdea) explique que, lorsqu’on parle de contenu local, cela implique toute la chaîne des opérations pétrolières et gazières. Cela part de la prospection à la distribution en passant par le déve[1]loppement, la production, le stockage, le transport. Le long de cette chaîne, des emplois seront créés. Cependant, M. Dièye indique qu’il y aura des activités exclusives qui se[1]ront dédiées à 100 % aux entreprises sénégalaises. « Il s’agit, par exemple, des services médicaux et de l’assis[1]tance technique. Ce sont des secteurs que le patronat sénégalais peut faire rapidement », dit-il. A côté des activités exclusives, il y a les activités mixtes où le secteur privé national est obligé de créer des grou[1]pements d’entreprises impliquant des entités étrangères mais avec un fort contenu local. « Ce partenariat est nécessaire parce que les entreprises sénégalaises n’ont pas une expérience dans l’amont pétrolier. Mais il faut que les Sénégalais soient bien repré[1]sentés dans le management, dans l’actionnariat et dans le personnel des groupements qui seront mis en place », explique-t-il. Un troisième type d’activités existe, c’est ce qu’on appelle les « activités non réservées ». Selon Serigne Momar Dièye, cellesci sont à très faible taux de contenu local parce que c’est des « domaines techniques comme les forages dans lesquels les entreprises sénégalaises n’ont encore aucune expertise, même si ça viendra dans le temps ». En attendant, le secteur privé national peut concentrer ses efforts dans ce que l’ingénieur géophysicien Birame Diouf appelle les « activités indirectes ». Il s’agit de ces activités qui ne demandent pas une qualification très pointue. L’ancien chef du département Négociations et Associations pétrolières de Pétrosen cite le transport, la logistique, le catering c’est-à-dire la restauration du personnel, les emplois de gardiennage, les services financiers, les services d’assurance…   ;

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